). Nous récupérons sans encombre nos bagages humanitaires et la chaise roulante passée pour être nécessaire à notre ancêtre « Marie-Ange » qui souffre de troubles de l'équilibre (certificat à l'appui !!!). Manque de bol, les repose-pieds se sont perdus durant le trajet. Nous essayons de nous expliquer en anglais que seuls Maëva et Julien parlent approximativement (le mieux du groupe).
Sortis de l'aéroport, nous comprenons brutalement que le séjour sera chaud, très chaud. Nous ne sommes pas préparés à cela.
Une affichette portant le nom du groupe est dressée au dessus de la tête d'un monsieur. Ce n'est pas Sharma et cela étonnera peut-être les européens, nous le suivons en toute confiance. Il nous accueille avec un collier de fleurs. Nous voici dans le bus où les chauffeurs veulent que nous comptons les bagages en soute (être sur que tout est encore là à l'arrivée) et nous, épuisés, on s'en fou. Du repos, c'est se qu'il nous faudrait. Raté, c'était sans compter avec le folklore extraordinaire de la conduite indienne
Ils conduisent à gauche, le plus lourd et rapide a la priorité sur le plus léger et le plus lent. Un feu tricolore est le plus souvent une décoration dans le paysage et les STOP écrits en grand aussi. !! Ils font très très attention aux animaux qui se déplacent aussi sur les routes et personne ne s'énerve. Par contre, au niveau du contrôle technique des véhicules : conformité du klaxon et de la pollution. C'est tout. Tous les véhicules sont munis de décorations, peintures, mini temple dédié à Ganesh (dieu de la chance) et autre, c'est tout simplement très joli.
Si encore nous n'avions besoin que de nos yeux mais tous nos sens sont en alerte, les oreilles, le nez... Tout nous étonne : les gens se soulagent à même le sol, dorment sur des nattes dans les rues, les constructions paraissent délabrées, le bruit, tous les bruits....
Sans que nous comprenions bien comment, les chauffeurs entrent en contact avec nous, nous offrent de l'eau à boire et notre ami Damien aidé sans qu'il faille se faire prier par Etienne et Julien commencent à chanter, puis les chauffeurs nous baignent de musique indienne qui sans aucun doute inspirent nos trois comparses. Ouf, les garçons se sont trouvés, s'adoptent, c'est parti, l'ambiance du groupe a trouvé ses moteurs.
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